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                                                                                     Marie, miroir de L’Église

 

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Comme tous les ans, la communauté du séminaire (International Vénérable Angelo Ramazzotti, PIME-Yaoundé) trouve du temps pour aller à l’écart, dans un lieu calme et silencieux (Mc 6, 31) afin de se ressourcer spirituellement avant de lancer les grandes orientations de l’année formative. Dans cette perspective, la communauté a bien voulu se retirer, durant cinq jours (du 25-29/09/23) auprès de la communauté des frères et sœurs de l’Oasis de la paix, sis à Mbalmayo, pour ce temps de cœur à cœur avec le Seigneur Jésus-Christ. Le thème qui nous a accompagné durant ces journées s’intitule comme suit : Marie, miroir de l’Église. En effet, la retraite a été prêchée par le révérend père Giuseppe PARIETTI, père spirituel du séminaire.

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Cela dit, Marie mère de Dieu, mère de l’Église, est également un miroir pour l’Église. Dans les simples faits et gestes de Marie, nous pouvons retrouver les nôtres. Marie est pleine de grâce (Luc 1, 30) et à cet effet, elle nous invite à redécouvrir la grâce de Dieu dans la vie de tout un chacun. Marie est identifiée à la grâce et Jésus lui-même grandissait en grâce (Luc 2, 52). En aucun cas, nous ne devons perdre de vue que Dieu est riche en grâce et en fidélité (Ex 34, 6). La grâce, c’est la faveur, la gratuité de Dieu pour nous ses enfants (Ex 33, 19) et Marie est pleine de la faveur de Dieu. La grâce de Dieu doit nous conduire à la sainteté comme Marie. A cet effet, la sainteté de Marie est appelée par l’Église : l’immaculée. La vierge très pure n’ajoute rien à son mérite, elle rend juste grâce à Dieu.

Si nous sommes objet de la grâce, nous devons rendre grâce à Dieu, puisque c’est par cette dernière que nous sommes sauvés (Ep 2, 8). La grâce est le début de la gloire et pour cela, nous ne devons pas la recevoir en vain. En effet, elle nous appelle à la conversion (2 Co 6, 1) car tout notre être, nous le devons à la grâce de Dieu (1 Co 15, 10). Le « Oui » de Marie et sa disponibilité nous sauve. Ce qu’Ève avait lié avec son incrédulité, Marie l’a déliée avec sa foi. Chaque âme qui croît, engendre et devient mère de Jésus. Marie est mère du Christ et nous sommes invité à l’imiter.

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Quel est donc la maternité qui nous rend semblable à Marie ? Écouter et mettre en pratique la Parole et tout faire pour la cause du Christ ; être lumière pour le monde (Mt 5, 16) et adopter le silence et le dépouillement. Et Marie nous est donnée pour mère (Jn 19, 26), pour modèle et miroir dans notre marche de foi. Cependant, Marie n’a jamais cessé d’être disciple, c’est pourquoi à notre tour, nous devons garder toujours notre statut de disciple dans la prière fervente ; et demander l’Esprit Saint au Père (Lc 11, 13). Marie est la voix supérieure par laquelle nous entrons au ciel. Suivons donc ses traces.

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QU’EST-CE QUE LE PIME ?

Le sigle P.I.M.E. équivaut à Institut Pontifical des Missions Étrangères. Sous ce nom, par volonté de Pie XI, s’unirent en 1926 l’Institut pour les Missions Étrangères – le premier de prêtres séculiers pour les Missions, créé en Italie à Saronno près de Milan en 1850 par le vénérable Angelo Ramazzotti – et le Séminaire Pontifical des Saints Apôtres Pierre et Paul pour les Missions Étrangères, ouvert à Rome en 1871 par Mgr Pietro Avanzini. Tous les deux inspirés par Pie IX.

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Dix-neuf membres de l’Institut sont morts pour la foi au Bangladesh, en Birmanie, en Chine aux Philippines, à Hong Kong, en Océanie .[1]

L’institut compte aussi parmi ses missionnaires

un Saint : Alberico Crescitelli,

cinq Bienheureux : Giovanni Mazzucconi, Mario Vergara, Alfredo Cremonesi, Paolo Manna et Clemente Vismara

trois Vénérables: le fondateur Angelo Ramazzotti, Carlo Salerio et le missionnaire laïc Alfredo Tantardini

 

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Au PIME font aussi référence : - « l’Association des Laïcs PIME – ALP » ((tél. 02.43.82.21) – e- mail : alp@pimemilano.com); - « La Communauté Missionnaire Laïque – CML » (tél. 0331.59.45.33 – e-mail : comunitamlpime@tin.it).

L’Institut, qui a imprimé une longue liste de livres, publie encore aujourd’hui la revue suivante :

- Mondo e Missione (auparavant« le Missioni Cattoliche », pour amis et familles).

Depuis octobre 2012 ont conflué en cette revue les autres publications aussi: « Missionari del Pime » et « Venga il tuo Regno ».

Cette revue a sa rédaction au 81, rue Monte Rosa 20149 Milan (tél. 02.43.82.201 ; e-mail : centropime@pimemilano.com).

  • AsiaNews (édition on line et imprimée), avec rédaction au 11, rue della Pineta Sacchetti 00152 Rome (tél. 06.58.320.223, e-mail : desk@asianews.it.

L’Institut est présent sur Internet avec les sites suivants : https://centorpime.org/    www.pimemilano.com   www.asianews.it           www.missionline.org                

 

Le charisme du PIME

L’Institut réponde à l’appel de l’évangile: « Allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toutes les créatures » Mc 16, 15.  

Voici comment les missionnaires du P.I.M.E. expriment leur vocation:

« Appelés par Dieu à suivre le Christ, nous missionnaires du P.I.M.E. sommes une communauté internationale de missionnaires prêtres et laïcs, consacrés tout au long de leur vie pour témoigner et découvrir le Royaume de Dieu, surtout parmi les peuples qui ne connaissent pas le Christ.

Conscients que dans la communion des Eglises, chaque communauté ecclésiale est appelée à l'engagement d'évangélisation, nous sommes envoyés d'une Eglise locale à une autre Eglise locale, en dehors de notre pays et de notre culture. Cette dimension implique des liens particuliers avec notre Église d'origine, qui peuvent s'exprimer par l'incardination dans son propre diocèse. Cela implique également que toute notre activité soit au service de l'Église locale vers laquelle nous sommes envoyés. La priorité de notre engagement missionnaire est l'annonce de l'Évangile aux non-chrétiens.

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Nous travaillons également à animer la conscience missionnaire de nos communautés locales par le témoignage missionnaire et les mass media, afin que tous, conformément à leur vocation, puissent participer à la mission de l'Église. Nous essayons toujours de nous inculturer dans l'environnement dans lequel nous sommes, prêts à voir et à reconnaître l'action de Dieu déjà présente.

Nous sommes activement ouverts au dialogue avec les croyants d'autres religions, témoignant de l'Évangile et grandissant dans la foi également en nous inspirant des éléments de vérité contenus dans ces traditions religieuses. Dans toutes les activités que nous menons, nous faisons nôtre l'option préférentielle et évangélique pour les pauvres et les marginalisés de la société d’aujourd’Hui.

Cette option se manifeste également dans le choix d'un mode de vie simple, dans l'esprit de pauvreté évangélique. Dans un monde troublé par l'injustice et la souffrance, à une époque encore marquée par la violence et la guerre, nous nous joignons à tous les hommes de bonne volonté pour affirmer la justice de Dieu et la paix du Christ.

Nous nous consacrons totalement à la mission du Christ évangélisateur, fondement et modèle de notre vie apostolique, pour révéler l'amour du Père qui veut que chacun soit sauvé par la Croix et la Résurrection de son Fils.»

En conclusion être missionnaire dans le PIME signifie être envoyé en mission chez ceux qui ne connaissent pas Jésus (ad gentes), hors de son propre pays (ad extra), pour toute la vie jusqu’à la donner (ad vitam), et ensemble c’est à dire en communauté envoyé par une Église à un’autre Église.

 

[1] Cf.: le livre  A cause de Jésus, missionnaires martyrs PIME, Mariagrazia Zambon Maroua 2011.

La branche féminine de l’Institut est née en 1936 sous le nom de « Missionnaires de l’Immaculée ». La Congrégation exclusivement missionnaire voit Sr. Giuseppina Dones et la jeune Giuseppina Rodolfi (devenue plus tard M. Igilda Rodolfi) comme fondatrices, le P. Paolo Manna (PIME) comme inspirateur du charisme et le P. Lorenzo Maria Balconi (PIME) en tant que co-fondateur. La Maison Mère est à Milan au 20, rue Masaccio (tél. 02 48.00.06.71). La maison générale est à Rome au 45, rue de Torre Gaia (tél. 06.20.50.862). « MDI » est leur périodique avec le contact électronique: rivistamdi@gmail.com. Le site sur internet est www.mdipime.org

Nous travaillons également pour la croissance des jeunes Eglises, en les aidant notamment à répondre à l'appel missionnaire. À cette fin, nous nous engageons à partager notre charisme spécifique, également par intégration dans l'Institut, avec des personnes de toutes nationalités. Nous vivons en Famille d'apôtres, prêts à nous soutenir les uns les autres dans la communion de vie et d'activité, pour que chaque membre se sente aidé et valorisé à vivre sa vocation dans la fidélité et la générosité. En réponse aux besoins de l'évangélisation, nous accueillons et formons ceux qui demandent à se joindre à nous dans l'œuvre missionnaire.

La Maison mère est à Milan, 81, rue Monte Rosa, actuellement est aussi le siège de la Direction Générale.

A  Rome, l’Institut a une maison dédié à Mgr Pietro Avanzini, d’autres maison en Italie : Busto Arsizio (Varese), Calco (Côme), Cursi (Lecce), Gaeta, Lecco, Monza, Sotto il Monte (Bergame), Trentola Ducenta (Caserta), Trévise.

Le PIME a des séminaires en Italie (Monza), au Cameroun, en Inde.

L’Institut a des missionnaires (prêtres et laïcs) en Algérie, Tunisie, au Bangladesh, au Brésil, au Cambodge, au Cameroun, au Tchad, en Côte d’Ivoire, aux Philippines, au Japon, en Guinée Bissau, à Hong Kong (Chine), en Inde, au Myanmar (ex Birmanie), au Mexique, en Papouasie- Nouvelle Guinée, en Thaïlande et aux États Unis.

 VENERABLE ANGELO RAMAZZOTTI (1800 – 1861)

P. Constanzo Donegana

 

Le vénérable Angelo Ramazzotti, fondateur de l’Institut des Missions Étrangères, fut une grande figure évangélique de Pasteur et de Missionnaire, totalement dédié à Dieu et au prochain.

Premières années et sacerdoce

Il nait à Milan en 1800 de parents originaires de Saronno ; une fois conclu les études primaires et le lycée, il s’inscrit à la faculté de droit de l’Université de Pavie et obtient la maîtrise en 1823. Après deux ans de stage, il laisse la carrière d’avocat pour entamer les études théologiques en vue du sacerdoce. Ordonné prêtre à Milan en 1829, le même jour il entre parmi les Oblats Missionnaires de Rho, une congrégation diocésaine consacrée à la prédication de retraites et de missions populaires. Il en est élu supérieur pour trois fois. Sa passion, en effet, est l’évangélisation, à laquelle il se dédie d’une manière infatigable dans le très vaste territoire du diocèse de Milan, allant jusqu’aux coins les plus reculés et difficiles des montagnes, partout où il y a besoin d’annoncer la parole de Dieu, d’administrer les sacrements, visiter et conforter les malades, entrant dans les maisons inhospitalières, mangeant la nourriture pauvre des habitants.

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Une caractéristique que toujours brilla en sa vie fut l’esprit de pauvreté et l’amour pour les

pauvres. Déjà pendant les premières années de son sacerdoce, il aidait généreusement des

personnes dans le besoin et surtout, en 1837 ouvrit un oratoire à Saronno dans un ancien

couvent dont sa famille était devenue propriétaire, accueillant jusqu'à 300 enfants et jeunes.

En ce même lieu il installa un orphelinat, modelé sur le style d’une famille, où sa mère aussi,

restée veuve, suivait avec amour ces enfants. Écrit son premier biographe, P. Pietro Cagliaroli :

« Il se fait pauvre vraiment, pauvre et misérable aussi en habits pour donner du pain aux orphelins

et adolescents et satisfaire leur besoins matériels et spirituels ». 

Pendant les cinq journées de Milan sur la demande du gouvernement provisoire de la Lombardie,

il accueillit dans l’orphelinat seize enfants fils de soldats autrichiens, sans que cela troublât le

climat d’harmonie habituel dans cette Institution.

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Pendant cette même période turbulente Ramazzotti avec d’autres prêtres oblats furent invités par le gouvernement même à faire œuvre de pacification entre les paysans de la Brianza en agitation. Il réussit dans l’entreprise, en faisant remarquer avec clarté aux autorités que le motif des désordres n’était pas politique, mais l’état d‘injustice que les paysans subissaient, exploités par quelques patrons.

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Fondateur de l’Institut des Missions Étrangères

Angelo Ramazzotti cultivait dans le fond de son cœur l’idée de faire quelque chose pour les missions étrangères ou partant lui-même comme missionnaire ou aidant en quelque sorte quelques séminaristes, qui sentaient fortement cette vocation. Mais il avait des doutes, qui cependant sont résolus quand il parvint à savoir de la part d’un envoyé du Pape, que Pie IX désirait qu’en Lombardie naquît, avec la collaboration des évêques, un « Séminaire des missions Étrangères ».

Nommé entretemps évêque de Pavie (1849), il se mit tout de suite à l’œuvre, contactant les autres évêques lombards pour les impliquer dans l’œuvre. Le 1 décembre 1850 ils signèrent l’acte formel de fondation du Séminaire (ou Institut). Si cet acte fut du collège des évêques, doit cependant rester claire que l’inspiration prophétique originaire fut d’Angelo Ramazzotti, à qui va donc sans doute, le titre de fondateur du Séminaire (ou Institut) des Missions Étrangères de Milan, qui actuellement porte le nom de PIME (Institut Pontifical des Missions Étrangères), après l’union voulue par le pape Pie XI avec le Séminaire Pontifical Romain pour les Missions (1926). C’en est une preuve la sollicitude avec laquelle il suivit toujours l’Institut et ses premiers membres, quoique les circonstances l’aient porté lointain.  

 

Évêque de Pavie

Dans un premier moment à Pavie. Ramazzotti hérita un diocèse sans titulaire depuis cinq ans, parcouru de courants contrastants, comme la forte tension dans le clergé entre la ligne insurrectionnelle et celle encore favorable au pouvoir temporel du Pape. Le nouvel évêque était sur la position conservatrice, mais il sut avec sagesse et ouverture d’idées cultiver des rapports d’amitié et de collaboration avec les prêtres de l’autre tendance, leur confiant aussi des places de haute responsabilité.

En relation avec le gouvernement autrichien aussi, même en se démontrant sujet fidele, sut défendre avec clarté et force les prêtres politiquement libéraux de dispositions punitives des autorités. En d’autres cas il soutient l’indépendance de l’Église avec une telle force qu’il fut

Les prêtres : leur formation soit au séminaire qu’après, fut une de ses priorités et il parvient à vivre en communauté avec un groupe parmi eux, appelés « pères de famille ». Ils se consacraient surtout à la prédication des missions en plusieurs paroisses du diocèse, et le même évêque en donnait personnellement l’exemple (prêchant même en dialecte). Le vénérable Ramazzotti se considéra toujours et surtout un missionnaire.

L’autre versant de son être et agir était la charité envers les pauvres, que n’avait pas des limites. Il visitait régulièrement les malades dans les hôpitaux. Pour les jeunes filles sourdes muettes ouvrit une école, qu’il maintenait avec ses biens et qu’il confia aux sœurs Canossiennes. Celles-ci furent chargées aussi de sa part d’une école de 300 jeunes filles environ, au même moment il adapta quelques lieux de son évêché pour une école du soir pour l’instruction et formation professionnelle de 150 jeunes garçons. Une autre institution, la Pieuse Maison de l’Industrie accueillait quotidiennement de nombreux pauvres et Ramazzotti tous les jours les visitait, s’arrêtant pour causer avec eux, s’informant sur leurs vécus et sur leurs besoins.

Comme on le voit, Angelo Ramazzotti préférait investir en œuvres durables plutôt que se contenter simplement de l’aumône, que cependant ne négligeait pas, parce qu’il privilégiait le rapport personnel. Pour être reçu par lui il n’y avait pas besoin de recommandations ou des précédences, il suffisait se mettre en rang dans l’antichambre ; il accueillait tous indistinctement, riches et pauvres, personnalités et personnes anonymes.

En deux moments particuliers brilla sa charité héroïque. Pendant la terrible épidémie de choléra, qui dévasta la Lombardie en 1855, il se rendait personnellement au chevet des malades dans les lazarets au point que les médecins durent lui interdire. Et en occasion du débordement du Po’ et du Ticino[1] en 1857 on le vit se rendre personnellement dans les lieux plus touchés, marchant dans la boue jusqu’aux chevilles pour s’approcher des personnes, se rendre compte de la situation et ensuite organiser les secours.

 

Patriarche de Venise

Pour tous ces motifs, l’empereur d’Autriche le propose au siège patriarcal de Venise. Il y arriva en 1858 et y demeura seulement trois ans, jusqu'à 1861, consommé par la santé fragile et par son style de vie pauvre et totalement dédié aux autres. Pourtant, en ce peu de temps, il eut la manière de se distinguer par quelques décisions significatives, comme en premier lieu, la convocation et réalisation du Concile Provincial du Triveneto (dont il était primat), pendant lequel les évêques de la région affrontèrent ensemble les problèmes les plus importants de l’Église de leur région. Il entreprit la visite pastorale, commençant par les paroisses les plus pauvres de l’Estuaire et défiant les prêtres de demander d’y être affectés. Il continua à préférer les pauvres. Cagliaroli témoigne : « La cours, l’antichambre, quelquefois, on peut dire que fourmillassent ». Et continue : « Dans les derniers temps, toujours augmentant les besoins des pauvres (…), il ordonna qu’on vende l’argenterie de la maison ».

Le 26 février 1861 l’empereur d’Autriche, Francesco Giuseppe, le nomma député de la Chambre des Messiers Conseil de l’Empereur. Ramazzotti parlait parfaitement l’allemand et put participer activement à une réunion à Vienne, défendant le point de vue de l’Eglise sur le mariage et obtenant la libération de quelques prêtres vénitiens détenus pour des motifs politiques.

Le 10 aout de la même année le cardinal Antonelli, secrétaire d’état du pape, lui communiqua la décision de Pie IX de l’élever au cardinalat. A contre cœur le Patriarche consentit, faisant pourtant savoir : « Je me trouverai absolument impuissant à soutenir les dépenses qu’on doit faire à l’occasion des nominations cardinalices ». Les pauvres avaient épuisé ses avoirs !

Le vénérable Angelo Ramazzotti ne rejoint pourtant pas le cardinalat, parce qu’il meurt le 24 septembre, trois jours avant le consistoire secret pendant lequel le Pape l’aurait élevé à cette dignité.

La cause de béatification du Vénérable Angelo Ramazzotti a été démarrée, conclue dans la phase d’étude. Il manque seulement la démonstration d’un miracle accompli par son intercession.

 

Pour en savoir plus :

Mauro Mezzadonna UN ÉVÊQUE TOUJOURS MODERNE « Un saint digne des autels » Vénérable Angelo Ramazzotti (1800 – 1861) Évêque de Pavie  Patriarche de Venise  Fondateur du P.I.M.E. Traduction de l’italien : P. Francisco Vicente da Silva Supervision : Annie Josse

Composition du livre du p. Mezzadonna et des articles du p. Donegana, p. Lazzarotto et p. Zoccarato par p. Giuseppe Parietti

Polycopié par le Séminaire Vénérable Angelo Ramazzotti Yaoundé 2021

 

 

[1] Le Po’ c’est le fleuve le plus long d’Italie et le Ticino c’est l’un de ses affluents.

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